En chiffres
- 23 jours du 21 juin au 13 juillet 2012
- 2855 dollars NZ dépensés soit 1870€
- 4370 km parcourus de l’île sud à l’île nord
- 1 nez à nez avec un lion de mer sur la plage sauvage
- 1 cours de haka
- 42°C dans la piscine à Polynesia Spa
- 2 jours à l’hôpital d’Hamilton
- 26h de vol retour
Ecosysteme
On dit souvent « le meilleur pour la fin! ». Oui…Ok… Mais le meilleur de quoi? Cette dernière étape, ce dernier pays, la Nouvelle Zélande est pour un certain nombre d’aspects, bel et bien un paradis. Une île (deux principales pour être exact) au bout de notre long parcours, une île au bout du monde. Un éloignement de toute civilisation et une activité géologique intense ont eu pour conséquence la création d’une faune et d’une flore incroyables avec un fort taux d’endémisme. Le Kiwi, symbole du pays, est le parfait exemple d’un écosystème fantastique, énigmatique et fragile. Cet oiseau est incapable de voler, a des poils en guise de plumes, n’a pas de queue, vit la nuit et ne voit presque rien… arrêtons là ! Cet oiseau n’a rien pour lui et montre toute la beauté et la fragilité de ce pays.
Du coté de la flore et des paysages, nous n’avons pas été en reste. Certes, l’arrivée des occidentaux a eu un effet plus que néfaste, marqué par une déforestation intensive et des éboulements de terrains non négligeables. Toutefois, on ne fait pas 100 kilomètres sans découvrir un nouveau panorama incroyable: une vue vers l’infinie de l’océan pacifique, un coup d’œil au pied d’un glacier millénaire éclatant tel un cristal bleu acier, une bouffée d’air frais sur une plage sauvage et occupée par une lionne de mer solitaire, la visite d’un village Maori calé sur un geyser explosif avec une géothermie effervescente, sans parler des terres du nord plus connues sous le nom des terres du milieu pour les plus cinéphiles… Oui, nous en avons pris plein les mirettes.
Malgré une certaine béatitude, nous n’avons pas négligé la connaissance et l’apprentissage de la culture locale. Les musées néo-zélandais sont à prendre en exemple pour bien des points. A la fois, puits de science et parc d’attractions, ils ont su allier expositions ancestrales et nouvelles technologies, le tout au service du visiteur. C’est là que nous avons pu prendre toute la mesure d’un pays que nous ne connaissions que trop peu.
Jacuzzi public
De l’eau; de l’océan bien sur, des torrents, des lacs, des rivières, des montagnes enneigées, des glaciers… Oui de l’eau partout mais surtout de l’eau qui bout ! L’activité géothermique est très présente dans le nord de l’île (ou l’île du nord). On peut donc à tout moment mettre son maillot de bain au croisement d’un chemin et d’un court d’eau et faire trempette tel un pacha dans son spa. Piscine chauffée toute l’année à moindre frais. L’occasion pour Mlle Cartensac de tester les bienfaits légendaires de cette eau dans l’une des 10 meilleures stations thermales du monde si l’on en croit la plaquette, excusez du peu… Bah oui, on a bien géré le budget alors on peu se lâcher avant le retour !
Puis, lors de notre visite du village Maori, nous découvrons comment ces gens profitent au maximum de cette activité géothermique naturelle et abondante. Des piscines et baignoires naturelles, des fours géants à vapeur creusés dans le sol sont mis à la disposition de la communauté.
Il y a urgence !!
Au sens propre comme au figuré, il y avait bel et bien urgence. Tout d’abord nous nous rapprochions de la fin du voyage sans avoir encore trouvé un scénario final digne de notre entrée dans cette aventure. Nous vous rappelons notre départ en fanfare avec la perte de nos passeports en territoire russe, 5 jours seulement après notre départ. Identités fichées sur liste rouge russe et 2 laisser-passer plus tard nous retournions à la case départ. A trois jours donc de notre vol de retour, toujours pas d’inspiration à la hauteur…
Quand soudain… l’urgence! Alors que depuis déjà X matins déjà nous nous réveillons dans notre combi-camionnette; X matin que nous préparons notre petit déjeuner d’aventuriers, X matins que nous chauffons notre eau pour le café et le thé matinal, plus d’une fois au milieu du désert à plusieurs centaines de kilomètre d’un hôpital, Mr Routenvrac, cette dernière fois, commet le geste malheureux pour lui mais opportun pour notre histoire, nous permettant ainsi de sceller notre scénario de 9 mois d’aventure. Un très beau sacrifice pour une fin à point. A point… Les cuissses de Mr Routenvrac pourraient en témoigner.